Remi Chapeaublanc | Photographer

Pornographie

Le mot pornographie a désigné au XVIIIe siècle et XIXe siècle les études qui concernent la prostitution (du grec ancien p???????f?? / pornográphos, de p???? / pórnê, prostituée, et ???f? / gráphô, décrire).

Aujourd’hui, il désigne la « représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique ». Cette représentation est donc destinée à être communiquée au public.

L’usage de ce terme est connoté négativement par son assimilation aux sex-shops et à la production de films pornographiques, décriés par leurs opposants comme une industrie du sexe ciblant la question de la représentation sexuelle sur l’intérêt mercantile. Ils rapprochent la pornographie de la prostitution s’appuyant sur l’intention de provoquer l’excitation sexuelle de certaines productions et insistent pour distinguer clairement représentation de la sexualité (et de la nudité) et pornographie.

Différentes analyses de la pornographie :

Les détracteurs de la pornographie lui reprochent de nier la subjectivité humaine, de détruire les relations sentimentales à l’autre en en faisant l’instrument d’un plaisir insatiable. Ce caractère insatiable du désir mis en scène, dans la surenchère des signes de la jouissance (hurlements orgasmiques, frénésie des pulsions, multiplication presque sans limites des partenaires, réduction de l’être humain à la seule pulsion sexuelle) marqueraient paradoxalement l’absence totale du désir : en effet, désirer, c’est désirer quelqu’un ; l’élimination de la dignité d’autrui, par des pratiques de domination, anéantit le corps en le transformant en viande à consommer, alors que c’est cet être que l’on désirait.

Les détracteurs de la pornographie dénoncent une banalisation de la pornographie dans la société actuelle. Ils considèrent que cette banalisation est caractéristique de la passivité des consommateurs qui l’acceptent sans aucune conscience morale ; ils avancent parfois cette citation de Dostoïevski : « L’homme est une ordure, il s’habitue à tout. » (Crime et châtiment).

Cependant d’autres personnes considèrent la pornographie comme un travail à part entière avec ses objectifs et ses inconvénients. Beaucoup d’acteurs et actrices de films pornographique considèrent que c’est un métier, que la rémunération compense la pénibilité du travail.

Les défenseurs de la pornographie, composés des professionnels en la matière comme de consommateurs, avancent le fait que la pornographie véhicule une liberté sexuelle combattant une pruderie malsaine imposée par les religions et trop longtemps admise par la population. Selon eux, cette pudeur contre nature conduit à la frustration qui engendre logiquement les crimes à caractères sexuels chez les personnes déjà violentes. D’un autre côté, ils admettent que la pornographie est naturellement composée de mauvais éléments comme de bons, mais soulignent le fait que sa principale vocation est récréative, autant dans sa consommation que dans sa réalisation, et est par conséquent généralement dénuée de toute violence avilissante et non consentante. La plupart des consommateurs recherche le caractère insouciant de cette activité, et rejette donc naturellement toute forme de censure.

Certaines personnes, qui apprécient la sexualité dans sa beauté originelle, réclament surtout la transformation de l’univers mercantile actuel pour pouvoir enfin voir des films présentant de vraies qualités artistiques et donnant « une image positive et valorisante du corps et du plaisir ».

PS : j’ai eu beaucoup de mal a choisir le texte, je sais qu’il ne plaira pas a tout le monde.

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