Remi Chapeaublanc | Photographer

En transit

Le maillot jaune

Ca fait deux étapes que nous portons le maillot jaune, et pourtant ça ne ressemble pas beaucoup au tour de France !

Le maillot jaune

Le maillot jaune

C’est mon père qui a pensé à prendre des gilets de sécurité routière. C’est jaune, c’est moche et ça va avec rien, mais ça sauve des vies (a dit Monsieur Lagarfeld). En tout cas, ici c’est une excellente idée, car que ce soit dans les nuées de motos népalaises ou au coin de chaque virage en lacet, je sais en un coup de rétro si mon poussin est toujours derrière moi. Et ça c’est bien !

Dans la famille CHAPEAUBLANC, je voudrais le père

Notre société est contre l’esclavage, mais qu’en est-il pour la traite des anciens ?

Qu’on soit bien d’accord, le premier qui dit du mal de mon paternel, c’est le tranchant de mon couteau que je vais tester sur son manteau ! (Et ceux qui me connaissent, savent qu’il faut se méfier lorsque je parle de mes couteaux).

Dans la famille CHAPEAUBLANC le père

Dans la famille CHAPEAUBLANC le père

Vous l’aurez compris, ce voyage aux airs de retrouvailles se fera dans tous les sens du terme. Ca fait un (trop long) moment que je comptais partager quelque chose de fort avec lui. Donc lorsque la décision de repartir fut prise, c’est sans hésiter que je choisis mon futur coéquipier !

Coïncidence, je ne sais pas, mais c’est lui qui m’a appris la photo et c’est aussi avec lui que j’ai gravis mes premiers sommets ! Alors quoi de plus symbolique que de se retrouver ici – dans le pays de ses rêves – enfin tous les deux ?

Nous sommes arrivés aujourd’hui à Katmandou après moult fracas. Moi qui est l’impression d’avoir quitté ce pays il y a moins d’un mois, pour lui c’est le dépaysement le plus total. Je vais donc lui laisser la parole sur ce blog, pour partager ça (aussi) avec vous.

J’ai traversé la moitié du Népal en moto

Après 2 jours en moto, je suis enfin arrivé dans cet endroit qui me tenait à coeur, la jungle népalaise. Je viens de m’installer à proximité du parc national de Bardia, je vous en reparlerais bientôt.

Pour le moment j’ai besoin de repos, j’ai encore les bras qui vibrent. Avec 500km au compteur, j’ai presque traversé la moitié du Népal. Allant de la petite route sinueuse de montagne, jusqu’à la ‘”grosse” route à travers champs, en passant par des sentiers sablonneux, il y en avait pour tous les goûts.

Traversée du népal en moto

Traversée du népal en moto

Pour la première partie, c’était une route telle que les motards en rêvent. Pensez montagne, paysages saisissants, route en lacet, virages serrés, genoux dans le virage, passages de vitesses soutenus… en y ajoutant : grosses TATA indiennes, nids d’autruches en plein milieu de la route et conducteurs sans permis. A déconseiller d’urgence pour ceux qui voulaient apprendre la conduite.

Traversée du népal en moto-3

Traversée du népal en moto-3

Le deuxième jour ressemblait plus à ce qu’on a l’habitude en France, sur nos routes de campagne, en y ajoutant bien sûr des passages dans le sable digne d’un Paris-Dakar, un minuscule pont en bambou où j’ai hésité 3 fois avant d’y aller (en priant le ciel qu’il ne s’écroule pas), pour finir par des traversées de rivières.

C’était sportif, très long, mais bien sympa **.

Enfin à Katmandou

C’est à 5h du mat que le téléphone de la chambre d’hôtel nous réveil, pour nous prévenir que le retour est programmé. Je suis impressionné par l’organisation, pas si évidente pour gérer quelques 200 passagers.

C’est donc vers 9h30 que nous redécollons, direction Katmandou cette fois-ci. o/

J’en ai profité pour faire connaissance avec quelques personnes dans l’avion, un groupe de français et leur guide, ainsi que quelques autres personnes qui voyagent en solo. Le retour se fait en Business-Class et pour changer… je dors.

Enfin à Katmandou

Enfin à Katmandou

L’arrivée sur Katmandou est encore plus belle qu’hier, je trépigne déjà d’impatience.

Enfin à Katmandou-2

Enfin à Katmandou-2

Petite mauvaise surprise, qui intéressera surement mes amis photographes… Qui a dit que les filtres UV ne changeaient rien à l’image et ne fessaient que protéger l’objectif ? Et bien les petits flairs que vous voyez sur le côté droit viennent du filtre UV (pourtant de bonne qualité).

Les roues se posent sur le tarmac, l’avion s’arrête. Maintenant je prie pour que les bagages soient toujours dans le nôtre avion (nous avons changé d’appareil entre temps).

Welcom to Katm… New-Delhi !

Après la bonne surprise de Barhain, nous voici dans l’avion direction Katmandou !

Voyage très sympa (je dors tout du long) et superbe arrivée en face de l’Himalaya. L’avion tourne au-dessus de la vallée de Katmandou, tourne encore une fois, et repart dans le sens inverse. =/

Le pilote ne dit trop rien, les hôtesses nous disent que c’est à cause des nuages… mais oui bien sûr ! (jugez en vous-même sur la première photo du diptyque).

Welcom-to-New-Delhi

Welcom-to-New-Delhi

C’est que 30 min plus tard que le pilote lâche le morceau, un problème technique l’aurait contraint à faire demi-tour, nous allons à l’aéroport international le plus proche : New Delhi.

Mais pourquoi va-t-il atterrir à Delhi alors qu’il n’a pas pu le faire à Katmandou ? L’hypothèse qui me semble la plus probable est qu’il n’y avait pas les pièces nécessaires à Katmandou et qu’une immobilisation de l’appareil aurait coûté trop cher à la compagnie.

Welcom-to-New-Delhi-2

Welcom-to-New-Delhi-2

Il parait que le pilote n’avait même pas bu… mais oui bien sûr, c’est comme le coup des nuages ça !

Et zou, une nuit à New-Delhi, avec tous les passagers, dans le même hôtel. Evidemment, interdiction de sortir à cause des visas Indien que nous n’avons pas. Il ne nous reste plus qu’à prier pour que l’avion soit réparé rapidement.

Les voyages en avion, c’est comme un Happy Meal…

… on peux avoir une chouette surprise à l’intérieur !

Suite à mon live-blogging depuis CDG, je range mon laptop pour présenter ma carte d’embarquement. L’hôtesse scanne mon billet, mais la machine fait un bruit étrange et se met clignoter rouge (je flippe), alors elle appelle son supérieur, qui lui arrive avec un grand sourire.

Monsieur Chapeaublanc, nous devions vous dire que vous serrez pris en charge dès votre arrivé à Bahrain, et qu’une chambre d’hôtel a été réservé à votre nom. Bon voyage monsieur.

Heu… c’est quelqu’un d’entre vous qui m’a fait un blague, hein ? Depuis quand les compagnie aérienne réservent des chambres d’hôtel pour leurs clients ? Et moi qui avait prévu de dormir dans l’aéroport.

Deuxième surprise, je ne savais pas qu’on lavait les avions pour les dégivrer avant le décollage. O_ô
Je dois vous avouer que ça fait bizarre lorsqu’on voit un liquide épais, blanchâtre, couler sur l’extérieur du hublot, alors qu’on était prêt à décoller.

lavage-avion

Lavage de l'avion

Ce n’est qu’après, lorsque j’ai vu cette étrange “girafe de lavage”, que j’ai compris ce qu’il se passait. Et c’est mon voisin de siège qui m’a expliqué que c’était pour le dégivrage de l’avion.

D’ailleurs ce chouette monsieur m’a fait (encore une fois) perdre foi en l’humanité,

Oui je travaille dans l’humanitaire, je fais des missions pour les ONG. Mais vous savez, lorsque je suis sur place je préfère rester entre français, avec les collègues. C’est tout de même plus sympa.

Hum hum… ça m’a laissé rêveur.

Live blogging depuis CDG

Yeah, je suis dans la salle d’embarquement, avec une connexion Wifi à 4€50 les 30 min !

Après une grosse frayeur à cause d’un bouchon inexpliqué (tiens c’est bizarre un bouchon en Région Parisienne un mardi matin), j’ai réussi à choper un RER en courant avec mes 2 sacs et arriver 12 minutes avant la fin des enregistrements.

Vous êtes vraiment trop choupis avec vos SMS… mais comme j’ai récupéré un vieux téléphone de la guerre, je n’ai pas mon répertoire. :D  Merci donc à 06.48.78.xx.xx et 06.09.65.xx.xx moi aussi je pense à vous (?).

Bon… la madame de l’aéroport avec la voie stressante, elle vient de dire qu’on ne décollait pas tout de suite à cause de la neige… Je savais que j’aurais dû prendre plus que 30min de Wifi.

Tiens, je vais en profiter pour finir mon article et mettre à jour la carte pour me suivre.

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