Remi Chapeaublanc | Photographer

Le matériel

Pourquoi je ne suis parti qu’avec le Sony RX1

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Sony RX1

L’une des particularités de la photo de voyage, c’est de devoir faire un choix drastique dans les boitiers, optiques et autres accessoires que l’on emmène avec soi.

Lors de ma série Gods & Beasts en Mongolie, c’est ma moto qui portait l’équipement et heureusement car je n’y étais pas allé de main morte ! Deux boitiers, 4 optiques, un flash AcuteB2 sur batterie avec trépieds et tout le bordel : tout ça occupait une caisse entière sur ma moto.

Pour ce nouveau voyage (et cette nouvelle série, oui c’est bon je l’ai dit…) j’ai décidé de ne partir qu’avec un sac à dos, suffisamment léger pour le supporter une journée complète de marche. En prenant en compte que pour cette série, Profoto m’a équipé de leur tout nouveau flash autonome B2 avec deux têtes… imaginez bien qu’il ne restait pas beaucoup de place pour les vêtements et l’appareil photo.

Au début mon choix se portait naturellement sur l’excellente gamme Alpha7 que j’utilise quotidiennement et pour tous mes boulots. Mais à peine quelques jours avant le départ, j’ai fait une découverte qui a littéralement changé la donne : le Sony RX1 possède un obturateur central permettant de synchroniser les flashs à une vitesse pouvant atteindre 1/640 s ! C’est diablement intéressant, comparé aux traditionnels obturateurs à rideaux qui ne montent rarement au dessus de 1/200 s.

Le RX1 est un boitier photo « en fin de vie » (comprendre qu’il est sorti il y a 2 ans et demi), mais n’a rien perdu avec l’âge ! C’est toujours le plus petit appareil photo au monde à embarquer un capteur Full-Frame (24×36), couplé avec un excellent 35mm fixe qui ouvre à f/2. Alors certes on ne peut pas changer d’optique, mais quelle taille de guêpe ! Et sans parler de son ergonomie avec la bague d’ouverture à l’ancienne <3 Vous l'aurez compris, j'aime d'amour ce petit boitier. Je l'utilise finalement rarement, car travailler tout en 35mm est une sacrée contrainte pour le boulot. Mais pour cette nouvelle série photo et ce voyage, j'ai décidé de prendre cette singularité à bras le corps et de l'utiliser comme contrainte créative. J'attends tout de même avec impatience que Sony annonce la relève, car les fonctions auxquelles je suis maintenant habitué - comme l'écran orientable ou le Wifi/NFC - me manquent un peu. PS : Voici la preuve qu'on peut presque tout faire avec un 35mm, même de la photo animalière... de proximité Buffle
Buffle backstage

Nouvelle expédition et choix du sac à dos

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Choix du sac pour le Laos

A peine 2 mois que je suis revenu de Mongolie, et Youplaboum, dans 3 jours je serais de nouveau dans un avion.
Cette fois-ci, ce sera pour découvrir une partie du monde que je ne connais pas du tout : l’Indochine, ou l’Asie du Sud-Est continentale.
Arrivé à Bangkok, nous sauterons dans un <insérez ici le nom d’un moyen de transport quelconque> pour aller très vite en direction du sud du Laos. Une fois au Laos, aucun planning précis et surtout aucun itinéraire prédéfini ! Place à la découverte. Le visa pour le Laos n’étant que d’un mois, il est fort possible que l’on migre ensuite à travers la Thaïlande pour aller en Birmanie du sud. Rien n’est réellement établis, car tout s’organisera sur place en fonction des rencontres.

Si je parle à la première personne du pluriel, c’est que ce voyage ne se fera pas en solitaire, mais bel et bien en duo !
C’est avec une baroudeuse aguerrie que je partagerais ma route, je parle bien sur de la magnifique Franco-Italo-Brésilienne : Maria La Rouge.

Mais aujourd’hui je suis confronté – comme à chaque départ – à des choix cornéliens. Par exemple avec quel sac partir ?
Nous nous sommes imposé de partir au plus léger possible, avec la contrainte de n’avoir qu’un sac chacun – non négociable. C’est bien beau ça, mais quand je décide de partir avec un studio photo, que me restera-t-il comme place pour les caleçons ?
Avantage de ce voyage : ce sera en pleine mousson, soit 35°C de moyenne et 3 douches naturelles par jour.
Inconvénient : ce sera en pleine mousson.

Vais-je prendre mon gros sac de rando Osprey, qui est extrêmement confortable mais pas étanche ?
Ou bien mon sac étanche de moto Ortlieb, qui est submersible mais ni confortable ni très volumineux ?
Comment faire rentrer le studio photo fournis par Profoto ainsi qu’une tente et une trousse de premier secours ?
Mais avouons le, la véritable question est : Vais-je avoir assez de place pour prendre ma machette ?

Les réponses à toutes ces questions mercredi, lorsque nous compilerons nos affaires avec Maria pour gagner un maximum de place.
Pour suivre cette nouvelle aventure, rendez-vous ici aussi souvent que les connexions me le permettrons, mais surtout sur nos comptes Instagram respectifs qui seront mis à jours très régulièrement !
Remi Chapeaublanc
Maria La Rouge

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