Remi Chapeaublanc | Photographer

les étapes

Retour en France et fin du voyage

Carte du retour en France

Et voilà, c’est la fin de ce voyage et l’accomplissement de la mission : ramener Milmoto en France.

Un peu plus de 5000 km, à travers 12 pays, à moto, en 4 semaines. Le défi de réaliser ce retour pour moins de 750 € a été loupé, dépassé d’environ 300 €. Mais comme certain l’ont précisé dans les commentaire, il aurait été tenable avec un véhicule moins coûteux (ou du moins qui ne consomme pas d’essence).

Évidemment je pense déjà au(x) prochain(s) voyage(s), potentiellement un retour dans les Balkans – qui ont été un très très belle découverte – ou beaucoup plus loin…

Le voyage, c’est comme les tatouages, quand tu commences, tu n’as qu’une envie c’est de recommencer !

Fin du voyage

Petit marché aux légumes de Sarajevo

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Marché de Sarajevo-1

Marché de Sarajevo-2

Marché de Sarajevo-3

Marché de Sarajevo-4

Marché de Sarajevo-5

Marché de Sarajevo-6

Marché de Sarajevo-7

Marché de Sarajevo-8

Marché de Sarajevo-9

Marché de Sarajevo-10

Les monastères de Météora

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Les monastères des météores

Les monastères des météores-2

Les monastères des météores-3

Les monastères des météores-4

L’île de Chios : un petit paradis Grec

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Ile de Chios-1

Ile de Chios-2

Ile de Chios-3

Ile de Chios-4

Ile de Chios-5

Ile de Chios-6

Ile de Chios-7

Ile de Chios-8

Et si on se posait là pour la nuit ?

Et si on se posait là pour la nuit ?

Et si on se posait là pour la nuit ? 2

Et si on se posait là pour la nuit ? 3

Comme tout ancien hacker qui se respecte…

… je suis allé visiter la ville de Troie !

Ce sera surement une petite surprise pour certains, mais oui j’ai bien fait mes premiers pas en informatique par l’apprentissage du hacking ! (avec notamment l’utilisation de Trojans, soit des chevaux de Troie)

Vous comprendrez donc que lorsque j’ai vu le panneau « Τροία / Troía » sur le bord de la route, je ne puis m’empêcher de faire un détour !

Troye

En tout cas vu ce qu’il reste de la ville, je pense qu’on peut en déduire que le cadeau piégé reste une arme plutôt efficace…

Troye-2

Grosse déception tout de même, lorsque j’ai vu ce cheval en carton-pâte… moi qui m’attendais à voir une reconstruction fidèle du destrier de bois ! :(

Voyager c’est pour les pauvres : Le défi !

On ne va pas se mentir, je suis pauvre. Demande de RSA, emprunt à la grand-mère, tout ça tout ça. Autant vous dire que ce n’est pas vraiment la fête du portefeuille en ce moment. C’est sûr qu’avec le type de projets que j’entreprends, ça me coûte souvent beaucoup plus que ça n’en rapporte !

Être pauvre ne me dérange pas plus que ça, mais voilà, s’il y a bien quelque chose qui m’insupporte ce sont les préjugés du style « Oui mais toi, si tu voyages comme ça, c’est que tu peux te le permettre ! ». Vous rendez-vous compte que mes voyages coûtent sûrement beaucoup moins cher que votre simple vie parisienne ?

BMW R90/6

J’ai donc envie de me lancer un défi pour cet été : voyager un mois à l’étranger, pour le même prix que mon loyer…
ou comment voyager avec un budget de 0€.

En d’autres termes, je vais sous-louer mon appartement pour le même prix que le loyer actuel (soit 750€) et je vais tenter de voyager pendant un mois avec cette somme, tout frais compris hors billet d’avion.

La grosse difficulté de ce défi réside dans le budget « essence », car partir de Turquie pour rapporter ma moto par la route – tout en visitant l’Europe du sud-est – risque de me coûter un bras !

Je suis moi-même très sceptique sur la faisabilité du projet, dont voici une rapide estimation du budget « essence » :

  • Consommation de la moto : 5 à 6 L/100, en fonction des conditions de route
  • Prix de l’essence : entre 1,5 et 2,5 € le litre, en fonction des pays traversés
  • Trajet : de 2500 à 5000 km, suivant les itinéraires empruntés

Ce qui nous fait une dépense – uniquement pour le carburant – de minimum 188€ à maximum 750€ … soit la totalité du budget !

Vais-je réussir ? Réponse le 15 aout à Paris.

Istanbul aujourd’hui, Paris demain

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A l’heure où vous lisez ce billet, nous sommes certainement sur la route en train de parcourir les 250 km qui nous séparent d’Istanbul, ou bien dans un avion direction Paris !

Ce retour n’avait pas fini de nous réserver des surprises, car après la course aux visas et l’attente interminable pour traverser la Caspienne, c’est la tempête turque qui nous attendait à bras ouverts ! Nous qui attendions avec impatience le beau temps de la Turquie pour refaire enfin du camping, nous n’avons pas été déçu : de la pluie 24h/24 pendant 6 jours…

Ce retour express – aussi rapide que possible – ne nous aura donc pas laissé assez de temps pour arriver en France avant le 15 novembre, nous prenons donc demain matin un avion pour Paris, arrivée prévue à 10h25.

Non non non, nous n’abandonnons pas la moto en Turquie ! Elle sera juste gardée au chaud par une amie d’ami (merci l’ami), le temps que je puisse venir la rechercher. Potentiellement au printemps, pour profiter d’une douce remontée de l’Europe avec l’arrivée des beaux jours ?

MERCURY-1 ou la traversée de la mer Caspienne

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Après une semaine d’attente à Aktau, pour l’obtention de notre visa azéri, nous avons eu droit à une bataille administrative digne d’un combat de catch où tu n’as pas le droit de donner de coup, juste en recevoir…

Au final, 6 heures pour acheter un ticket pour le ferry qui partait le soir même (le prochain était approximativement dans une semaine), 2h à courir à travers le port de nuit pour obtenir le tampon d’un pompier qui ne vérifiera finalement jamais la moto, 4h pour passer la frontière avec nos visas qui n’avaient pas été enregistrés au bureau d’immigration et 2h pour pouvoir débarquer la moto en Azerbaïdjan.

Aline et les routes Kazakhs

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… ou comment mettre à l’épreuve une moto de 35 ans ! Les pistes Mongoles à côté, c’était (presque) de la rigolade.

Au lieu de tenter une description, qui n’en serait pas très élogieuse, voici dans quel état ces routes ont mises notre pauvre Aline (aussi connue sous le nom de Milmoto).

Notre mission pour cette semaine, coincé à attendre visas et ferry pour traverser la mer Caspienne, sera de réparer tout ça avec les moyens du bord. La remettre en état, au moins pour qu’elle nous mène jusqu’à Istanbul, afin de pouvoir rentrer en avion et venir la récupérer dans quelques mois ?

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