Remi Chapeaublanc | Photographer

Île de Pâques

Cette île formant la limite Est de l’Océanie, est célèbre pour les vestiges mégalithiques des premières civilisations pascuannes. Le patrimoine archéologique comprend près de 300 autels de pierres taillées en terrasses — les ahû — et environ 900 statues de pierres — les moai — d’environ 4,50 m de haut. Certaines sont encore à l’état d’ébauches dans la carrière de Rano Raraku.

La carrière de Rano Raraku est creusée sur les flancs et dans le cratère d’un volcan, on peut y voir un très grand nombre de moai. Certains sont terminés et dressés au pied de la pente, d’autres encore dans différents états, de l’ébauche à la quasi-finalisation.

En dehors de ce patrimoine spectaculaire, les premières civilisations pascuanes ont laissé des tablettes et des sculptures en bois, des pétroglyphes dont la signification n’est pas encore déchiffrée. L’origine des différentes vagues de peuplement est encore controversée (polynésien ou sud-américain).

On pense que l’île a été découverte initialement par des polynésiens (le Roi Hotu Matua). Les Polynésiens, sur des catamarans, seraient partis des îles Marquises pour échapper à des guerres ou une catastrophe naturelle. Les premiers moai ressemblent beaucoup aux tiki que l’on peut voir dans les îles de Polynésie (Hiva Hoa des Marquises, Tahiti, …). Depuis les années 1950, la date du peuplement de l’île est estimée1 à 400 après J.C. +/- 80 ans par des mesures au radiocarbone. De nouvelles études2 ont mis en évidence des pollutions sur les mesures effectuées impliquant un age plus récent. Les dernières mesures3 en 2006 de radiocarbone proposent une implantation beaucoup plus récente, vers 1200 après J.C..

L’île de Pâques est surtout connue pour les fameux mystères qui entourent la fabrication, mais surtout le transport et l’élévation des moai (transport d’un bloc de basalte de 2,5 à 9 m de haut sur parfois près de 20 kilomètres). Ce que l’on sait moins c’est que les premiers découvreurs trouvèrent sur l’île des plaquettes de bois couvertes de signes (les plaquettes Rongo-Rongo) qui sont restées longtemps indéchiffrables, des travaux récents de Steven Fischer ont permis d’en donner une traduction. Ces plaquettes s’ajoutent au mystère de l’île de Pâques car elles sont uniques en Polynésie (la culture polynésienne n’utilisant pas d’écriture).

Ces premiers peuples avaient réussi à construire, à partir de ressources très limitées, une société technologiquement avancée. Ils avaient dressé des centaines de statues mais en utilisant les importantes ressources en arbres dont ils disposaient. Dès l’an 1600, l’île aurait perdu la majeure partie de sa végétation et ses habitants avaient plongé peu à peu dans le cannibalisme et l’esclavage.

Île de Pâques

3 commentaires

Monstre des forets mefie toi des autres phénomenes qui se produisent dans ces bois de hollande…

Écrit par Petit detail, il y a 17 ans Répondre

Monstre des forets, mefie toi de Petit detail… parfois princesse, parfois demon, mais tout le temps aussi craquante.

Écrit par Le_Crapo, il y a 17 ans Répondre

;-)

Écrit par petit detail, il y a 17 ans Répondre

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