Le grand roi des steppes
Pendant le temps d’une fraction de seconde, j’ai été ce grand roi des steppes… dévalant au grand galop ces immenses steppes caillouteuses et enneigées. BONHEUR.
Que cela en déçoive certain(e)s, possible, mais je n’ai finalement pas troqué Barbara contre un poney…
En effet, l’idée d’acheter trois chevaux (un pour moi, un pour mon assistant et le dernier pour mon studio photo) m’a grandement tenté, mais logistiquement cela devenait trop complexe à gérer avec l’hiver. En effet, c’est bien l’hiver le problème ici. Tout ce qui est facilement envisageable en été, devient complexe voir impossible en hiver. Trouver pour chaque nuit et chaque étape, de quoi faire dormir les chevaux, de l’eau et de l’avoine pour compléter leur alimentation, sans parler des possibles blessures qui sont courantes à cette saison… On me l’a déconseillé, puis j’ai renoncé à cette idée pourtant bien séduisante.
En Mongolie les transports sont un réel problème et coûtent relativement cher ; j’y crame une bonne partie de mon budget. Du coup j’ai décidé de ne pas choisir un véhicule fixe, mais d’en louer au coup par coup, essayant tous les moyens de locomotion à ma disposition…