Remi Chapeaublanc | Photographer

moto

Conduite en mode aléatoire et Roulette Russe

(par le père)

Conduite

Conduite

Nous avons testé pour vous, sur 1100 km à moto, la conduite en mode aléatoire :

Selon la loi nous devions rouler à gauche, mais très souvent nous avons emprunté le milieu de la route pour éviter chèvres, nids de poules et troupeaux de buffles ; parfois même la voie de droite.

Mais comme ici la conduite en mode aléatoire est instaurée depuis de nombreuses années, c’est là… que commence le jeu.

Le maillot jaune

Ca fait deux étapes que nous portons le maillot jaune, et pourtant ça ne ressemble pas beaucoup au tour de France !

Le maillot jaune

Le maillot jaune

C’est mon père qui a pensé à prendre des gilets de sécurité routière. C’est jaune, c’est moche et ça va avec rien, mais ça sauve des vies (a dit Monsieur Lagarfeld). En tout cas, ici c’est une excellente idée, car que ce soit dans les nuées de motos népalaises ou au coin de chaque virage en lacet, je sais en un coup de rétro si mon poussin est toujours derrière moi. Et ça c’est bien !

Montrer tête blanche

Depuis mon précédent billet sur le blog, je me suis reposé, j’ai profité et j’ai engloutie des tonnes de “Mix Fruit with Curd”. Mais pas que…

En réalité, j’ai surtout posé mon appareil photo et laissé mon ordinateur de côté, pour sauter de l’autre côté de la barrière… et me transformer en guide touristique.

montrer tete blanche

montrer tete blanche

Retour sur mes traces pour voir le pays autrement, réfléchir à ce qui a changé depuis 3 mois, redécouvrir Kathmandou, Pokara, Sarankot et j’en passe.

Une règle dit que l’ont a intégré quelque chose, à partir du moment où on arrive à l’expliquer et le transmettre clairement. J’ai donc tenté l’exercice, et transmettre ce que j’ai appris de ce pays, une partie de son histoire et la culture de ses habitants. Ce n’est pas à moi qu’il faudra demander si j’ai bien intégré tout ça, mais je l’aurais au moins fait avec passion et plaisir.

montrer tete blanche-3

montrer tete blanche-3

Pour cette dernière partie de mon voyage – alors que j’ai toujours voulu m’intégrer un maximum à la population locale – j’ai pour une fois remercié mes origines occidentales.

L’histoire politique du Népal n’étant pas des plus simple, je vous épargnerais les explications, mais une grève générale vient d’être décrété il y a quelques jours dans tout le pays. Fermeture de tous les commerces et services (ouverture autorisé entre 18 et 20h pour la survie des habitants) et surtout l’interdiction formelle de circuler à véhicule, exception faite pour les vélos. En d’autres mots : la vie des népalais est temporairement suspendu pour une durée indéterminée.

Ayant loué une moto pour aller dans les montagnes, jusqu’à Tatopani… et il fallait bien rentrer sur Pokara, puis sur Kathmandou pour le vol de retour. Le seul moyen pour revenir, a été de rouler au pas et de relever la visière du casque à chaque village et barrage de Police – tout en se faisant tout de même huer par certains locaux.

Merci ma barbe et mes yeux bleu…

J’ai traversé la moitié du Népal en moto

Après 2 jours en moto, je suis enfin arrivé dans cet endroit qui me tenait à coeur, la jungle népalaise. Je viens de m’installer à proximité du parc national de Bardia, je vous en reparlerais bientôt.

Pour le moment j’ai besoin de repos, j’ai encore les bras qui vibrent. Avec 500km au compteur, j’ai presque traversé la moitié du Népal. Allant de la petite route sinueuse de montagne, jusqu’à la ‘”grosse” route à travers champs, en passant par des sentiers sablonneux, il y en avait pour tous les goûts.

Traversée du népal en moto

Traversée du népal en moto

Pour la première partie, c’était une route telle que les motards en rêvent. Pensez montagne, paysages saisissants, route en lacet, virages serrés, genoux dans le virage, passages de vitesses soutenus… en y ajoutant : grosses TATA indiennes, nids d’autruches en plein milieu de la route et conducteurs sans permis. A déconseiller d’urgence pour ceux qui voulaient apprendre la conduite.

Traversée du népal en moto-3

Traversée du népal en moto-3

Le deuxième jour ressemblait plus à ce qu’on a l’habitude en France, sur nos routes de campagne, en y ajoutant bien sûr des passages dans le sable digne d’un Paris-Dakar, un minuscule pont en bambou où j’ai hésité 3 fois avant d’y aller (en priant le ciel qu’il ne s’écroule pas), pour finir par des traversées de rivières.

C’était sportif, très long, mais bien sympa **.

Les népalais sont meilleurs en marketing qu’en photo

Voici le cliché que j’ai retrouvé sur mon appareil, après que le gérant de l’hôtel (où j’ai dormi entre mes 2 jours de moto) m’ait gentiment proposé de me prendre en photo.

Traversée du népal en moto-2

Traversée du népal en moto-2

Commercial films