Remi Chapeaublanc | Photographer

elle

On ne détruira jamais le passé

Ici se trouvait un texte, que j’ai finalement effacé.

Car quoi qu’on en dise, on ne détruira jamais le passé.

Je vous aime, et refuse d’un jour vous détester.

Hard Candeur

Ça fait près d’une semaine que j’ai fait cette photo, pour elle, ou plutôt pour moi.

Je voulais lui dire, ce que je pense, ce que je vois, ce qu’elle est, pour moi.

Je pensais lui poser des questions, pour elle.

Et bien figurez vous qu’elle vient d’y répondre, sans moi.

Prend soin de toi, aussi.

Je déteste les au revoir ambigus

Je déteste les au revoir ambigus

Je déteste les au revoir ambigus

Ces au revoir où mon cœur oscille entre peur et mal-être.
Ces au revoir où je ne sais plus ce que tu cherches.
Ces au revoir où futur sonne avec un autre.
Ces au revoir où je lâche prise, alors que…

Je déteste les au revoir ambigus

Elle t’avoue qu’elle est soulagée, que tu partes. Avec cette voie certes sereine, mais pleine de certitudes.
Touché.
Une forte chaleur t’envahit. Pas celle qui arrive lorsqu’elle te prenait en elle, l’autre, celle que tu redoutes.
Les rôles semblent inversés, controversés. Est-ce elle ou toi qui part ? Dit nous.

Tu cherches son regard à travers, comme l’enfant qui veut un câlin après s’être fait disputer, mais rien n’y fait.
Le malaise est posé, là, entre vos corps. Il vous dévisage l’un après l’autre, fier de lui.
Ce dernier câlin, aussi nécessaire qu’il soit, aussi douloureux que forcé.
Le malaise lui, est toujours là.

Il est temps, il est trop tard, elle s’en va. Ou bien est-ce toi ? Je ne sais pas.
« Cette fois-ci, ce n’est pas que tu restes dont j’ai envie ; mais de te retrouver »
A peine cette porte fermée, que tu regrettes déjà. De quoi, tu ne sais pas.
Entre peurs et douleurs, tu es parfois heureux.

Je déteste les au revoir ambigus

Bon voyage…

Je déteste les matins tristes.

Se souvenir des premiers moments, ceux où on riait, pleurait.
Se souvenir des moments durs, pour toi comme pour moi.
Mais se souvenir surtout des réconforts. Ne garder que ça.

Je te laisse partir, la gorge nouée, le cœur serré.
Mes yeux se remplissent de larmes lorsque la porte d’ascenseur se referme.
Et j’attends là, comme un con, à compter dans ma tête les 6 étages, au rythme des gouttes qui tombent.

J’ai mal.

Tu m’en veux ou m’en voudra. Logique.
J’aimerais te dire ce que je n’arrive pas à te dire. Contradictoire.
Excuse moi, s’il te plait. Je ne suis que le méchant au fond.

Vis, ris, pleure. J’aimerais te donner un peu de ma confiance.
Les vacances ont beau être finies, ce sont les projets qui commencent.
Fonce sans craintes et bon voyage…

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